MATERIALES PARA DESCARGAR

*MATERIAL DE INTERES
Dossier, Acusacion del "Caso bombas", Ley antiterrorista, manual del huelguista de hambre, etc


 
*AFICHES Y PANFLETOS PARA DIFUSION































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Carta (abierta) al Fiscal Alejandro Peña

Una carta puede ser una rebelión en contra de la injusticia, y créame, este es el ánimo de esta carta.
Lo que quisiera expresarle finalmente es que, si queremos bajo exigencia mínima, cabalgar una historia donde el designio de la injusticia no sea un derrotero obligado, debemos aceptar que toda sociedad esté habitada por espíritus libres y preñada por empeños para empujar la historia por el camino de la libertad y la dignidad. Y aunque no es la única, vivir en rebelión es también una forma de vivir.
Ud. está en la antípoda a esta forma de vivir.
Toda sociedad debe tener un bufón adulador en la corte y créame que tenemos la certeza de que Ud. -y otros acusadores en casos Mapuche- encarnan al "Fiscal Torres de nuestros tiempos".
Ud. asume prácticas reñidas con una verdadera justicia: la mentira, la delación pagada, las pruebas forzadas, la sucia e injustificada imaginación delirante, la represión incluso focalizada a niños y niñas para amedrentar.
No puedo entender el giro en su alma, Ud. fue estudiante en práctica en una institución amada en el ámbito de los derechos humanos, el CODEPU. ¿Fue su paso por el CODEPU un espionaje planificado?, ¿Hacia dónde se disparó su sensibilidad tras haber conocido, de primera fuente, las aberraciones de la dictadura?. Ud. hoy practicó esas aberraciones en los allanamientos y detenciones de las personas que ha vinculado gratuitamente en su mediático "caso bombas".
Conocemos desde los gobiernos de la Concertación, la obsesiva compulsión pro presentar un país "blanco", un "paraíso para las inversiones extranjeras", "donde las instituciones funcionan" y "los negocios resultan". Todo esto -desgraciadamente- construido con represión, no escatimando el sucio montaje como herramienta para uniformar mentes. Lo concreto es que los montajes provocan rabia, provocan indignación-ética y lejos de acallar voces disidentes, se ponen en alerta los espíritus que no aceptan los designios, la camisa forzada del mercado.
Emulando humildemente a Clotario Blest, no me asusta en lo más mínimo si esta carta me provocase personalmente daños, y aunque estoy lejos de ficcionar con ello, prefiero la prisión política al silencio.
Sepa Ud. que cada día se suman más personas conscientes de la realidad de la prisión política en el Chile de hoy, dispuestos a jugar sus pequeñas rebeliones para desenmascarar la brutalidad del sistema.

A diferencia de Ud., vivimos la alegría de no tener precio!

Claudio Escobar Cáceres
Ingeniero Civil Eléctrico - Profesor de Estado en Matemáticas
C.I. 9.161.560 - 6
Libertad a los(as) Prisioneros(as) Políticos(as) del 14 de Agosto!
Libertad a los Prisioneros Políticos Mapuche!
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1° comunicada en francés/italiano/ingles/portugues

Communiqué grève de la faim.

Le 14 août 2010, le ministère public a délivré une série de mandats d'arrêts et de perquisitions, semant la terreur policière dans des domiciles particuliers et dans des centres culturels qui a débouché sur la détention de 14 personnes lors de cette razzia répressive et de communication connue médiatiquement sous le nom de « l'affaire des bombes » (caso bombas). Nous sommes tous accusés d'appartenance à une soit-disant association terroriste interdite construite par l'esprit irrationnel de quelques « professionnels du droit » qui aujourd'hui nous maintiennent derrière les barreaux.
Cela fait environ cinq ans que l'enquête sur la très médiatique « affaire des bombes » a commencé. Sous le gouvernement Bachelet, l'État avait nommé trois juges spécialement habilités avec pour mission d'identifier les auteurs de chacune des attaques à la bombe effectuées contre des structures financières, des commissariats, des administrations ou autres.
Pendant ce temps, plus de 43 tomes d'informations ont été compilés, à partir de source policière, de chiens criminologues, de témoins protégés, de déclarations, de surveillance de domiciles, de filatures de suspects et de leur famille, d'écoutes téléphoniques, de perquisitions de foyers et de bibliothèques populaires (les mêmes lieux où la police a fait irruption dans la matinée du 14 août 2010).
Avec tout ce matériel, aucun procureur ou juge n'avait pris la décision d'emprisonner qui que ce soit. Les preuves apportées ne sont pas suffisantes, elles sont vagues et ne permettent pas d'identifier les responsables des attaques. Même le procureur Xavier Armendáriz a déclaré, malgré la demande de résultat de la part du ministère de l'Intérieur de l'époque qu' « il est nécessaire d'agir avec prudence dans cette enquête du fait de la faiblesse des preuves... », d'autant que « ...les auteurs des attentats ne sont pas membres d'organisations violentes proprement dites, mais qu'il s'agit de groupuscules sans structure et sans chefs ... » (Emol , 27 novembre 2009).
Cette manière d'agir selon le droit a changé le 14 juin 2010, lorsqu'Armendáriz a été démi de sa misson, suite à des pressions du ministre de l'Intérieur Rodrigo Hinzpeter sur le procureur Sabas Chahuán. C'est ainsi que le juge Alejandro Peña est entré en scène. Il est décrit par le quotidien « La Tercera » comme « ...un paradoxe ambulant, mélange en un seul homme de la bureaucratie judiciaire et policière avec la fantaisie d'un prestidigitateur ». Après cette présentation, le montage commence.

Le juge développe une nouvelle stratégie sans se préoccuper des dégâts humains que cette manière d'agir implique. Si auparavant, les juges l'ayant précédé n'ont pas pu reconnaître ni identifier une structure bien défini, ce juge s'est chargé de les inventer et de chercher par tous les moyens à faire en sorte que les pièces collent dans sa nouvelle « ligne d'enquête ». Inventer la structure d'une association interdite avec des chefs qui ne se parlent pas depuis des années, des membres qui ne se connaissent même pas, et avec de drôles de soutiens financiers européens !, comme si les 950 € envoyés à l'un des accusés avaient constitué un geste décisif pour financer des actions subversives (planques, voitures, armes, faux papiers etc.). L'imagination de ce personnage est allée jusqu'à inventer des liens entre l'un des pseudo-leaders avec le pakistanais détenu à l'ambassade des États-Unis pour de supposées trace de TNT et remis en liberté quelques semaines plus tard.
Finalement, la fantaisie rend service a cette « nouvelle stratégie », surtout avec la campagne médiatique, d'information et de communication qui s'est mise en branle via les médias officiels qui commencèrent à donner des renseignements sur ceux soupçonnés d'avoir soit-disant posé des engins explosifs, sur les lieux qu'ils fréquentent, les profils des supposés leaders etc. Ils visent des personnes impliquées dans des centres sociaux, des radios communautaires, des étudiants qui adhèrent aux idées libertaires, des anciens prisonniers politiques, tous reconnus comme opposants au modèle néolibéral et solidaires avec la lutte des peuples, particulièrement avec celle que mènent le peuple Mapuche dans ses aspirations a garder son identité, sa manière d'être et son territoire. On ne poursuit pas des actes mais des idées, des amitiés, des bibliothèques autonomes, des squats et des centres culturels, artistiques et de rencontre communautaire.
Une fois définie la pièce de théâtre, ses acteurs et leurs caractéristiques physiques et psychologiques, avec l'opinion publique parfaitement modelée, la frappe répressive peut se déchaîner ; deux mois s'étaient écoulés depuis qu'Alejandro Peña était devenu le directeur du montage judiciaire et policier. Avec les mêmes dossiers, les mêmes conversations, les mêmes lieux, les mêmes acteurs et avec un scénario rafraîchi, le spectacle a envahi les chaînes de télévision dans la matinée du 14 août 2010.
Après nos arrestations, le ministère a sollicité trois jours pour nous présenter les chefs d'inculpation, ce qui normalement doit se faire le jour même de l'arrestation. Ensuite, il a sollicité un délai de 180 jours (6 mois) de prison préventive pour boucler l'enquête, délai qui a pris fin le 14 février 2011, jour où l'on nous a annoncé que le ministère renouvellerait la préventive le 16 mars 2011, ce qui repousse encore davantage le procès. Rien ne nous dit qu'Alejandro Peña ne va pas solliciter 6 mois supplémentaires pour assembler son puzzle policier.
Pendant ces longs mois, non seulement nous sommes restés enfermés 22 heures par jours dans des cellules individuelles de 2x3 mètres avec des parloirs une fois pas semaine avec nos familles pendant trois heures dans des espaces minuscules sans lumière naturelle, mais nous avons vécu dans notre propre chaire la torture des fonctionnaires de l'État.
Par exemple, le 8 octobre 2010, des professionnels du service médico-légal, des agents de LABOCAR, de DIPOLCAR et des gendarmes ont prélevé violemment l'ADN de chacun des inculpés, pour les comparer avec les traces recueillies sur les lieux des attentats. Cette « preuve scientifique » n'a pas montré de relations entre nous et ce qu'il s'est passé sur les lieux des attentats.
D'un autre côté, nous sommes les témoins de la manière dont les preuves accumulées dans les dossiers de l'enquête ne se basent que sur des amitiés, des liens de famille, des participations à des manifestations, à des activités politico-culturelles et des concerts. Et même ainsi, malgré ces soupçons, il nous faut signaler que tous les inculpés de se connaissaient pas avant le jour de leurs arrestations, et que de ce fait, il est impossible que nous fassions parti d'une quelconque « association terroriste », et encore moins d'une organisation.
Nous faisons remarquer que lors des perquisitions réalisées, aucune preuve ni aucun matériel servant à la fabrication d'engins explosifs n'ont été trouvés, il n'y a pas non plus de preuves digitales ou vidéos qui puissent nous inculper.
Devant les vices de procédure et les aberrations judiciaires, les dossiers secrets, les écoutes téléphoniques de nos avocats, l'utilisation permanente de témoins protégés ayant des antécédents psychiatriques comme Rodrigo Vera Morales et Gustavo Fuentes Aliaga, et à cause de tout ce que nous venons d'exposer, nous avons décidé d'entamer une grève de la faim à partir de minuit le 21 février 2011.
Nous exigeons :
1. NOTRE LIBÉRATION IMMÉDIATE.
2. LA FIN DU MONTAGE JUDICIAIRE ET POLICIER.
3. L'ABROGATION DE LA LOI ANTI-TERRORISTE HÉRITÉE DE LA DICTATURE ET PERFECTIONNÉE PAR LA DÉMOCRATIE.
4. L'ARRÊT DES DÉLAIS D'ENQUÊTE ET LA TENUE IMMÉDIATE D'UN PROCÈS ÉQUITABLE.


FIN DES MONTAGES MÉDIATIQUES, JUDICIAIRES ET POLICIERS !!!
LIBERTÉ POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES CHILIENS ET MAPUCHES !!!

Santiago, 21 février 2011.
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COMUNICATO DI SCIOPERO DELLA FAME

Il 14 agosto 2010 il pubblico ministero, attraverso la procura metropolitana sud, emette una serie di ordini di detenzione e perquisizione, in una ondata di terrore poliziesco verso case private e centri culturali, che causano l’ arresto di 14 persone convogliate nella razzia repressiva, mediaticamente conosciuta come “caso bomba”. Tutti sono accusati di appartenere ad una presunta associazione illecita terrorista partorita dalla mente di alcuni professionisti del diritto che oggi ci mantengono dietro le sbarre.

Circa 5 anni fa inizia l’ indagine del mediatico “caso bomba”. Cosi’, durante il governo Bachelet, lo stato nomina tre procuratori appositamente dediti all’ esclusivo compito di individuare l’ autore di ognuna delle bombe collocate in strutture appartenenti alla finanza, alla polizia, al servizio pubblico ed altre. Durante questo periodo vengono compilati 43 volumi di dati forniti da fonti di polizia, periti criminali, testimoni protetti, dichiarazioni, luoghi sotto sorveglianza, pedinamenti a sospetti e le rispetive famiglie, intercettazioni telefoniche, perquisizioni a domicili e biblioteche popolari. Con tutto questo materiale nessun giudice o procuratore ha preso la decisione di arrestare nessuno. Le prove non sono sufficienti, la situazione e’ diffusamente definida e non permette l’ identificazione dei responsabili della collocazione degli ordigni. Anche il procuratore Xavier Armendariz dichiara, di fronte all’ ansia di risultati del Ministero degli Interni dell’ epoca, che “e’ necessario agire con cautela investigativa di fronte alla debolezza dele prove”, piu’ ancora quando gli “autori delle bombe non costituiscono cellule filoviolente propriamente dette, bensi’ si trata di gruppuscoli senza organici o capibanda” (Emol, 27 novembre 2009).

Questa linea di condotta giuridica cambia il 14 giugno 2010 in seguito alla rimozione di Armendariz dal suo incarico, a causa di pressioni del Ministro degli Interni Rodrigo Hinzpeter al procuratore nazionale Sabas Chahuan. Cosi’ entra in scena il procuratore Alejandro Peña, descritto dal quotidiano “la Tercera” come “un paradosso ambulante, risultato della fusione in un solo essere della burocrazia giudiziaria e poliziesca, con la fantasia di un prestigiatore”. Con questa entrata in scena inizia la costruzione del montatura.

Il procuratore sviluppa una nuova strategia senza risparmiare i costi umani che comporta. Se i procuratori che l’ avevano preceduto non avevano potuto riconoscere ne’ identificare organici definiti, Peña si e’ preoccupato di inventarli e di utilizzare ogni mezzo perche’ i pezzi quadrino nella sua nuova “linea investigativa”. Costruisce la famosa associazione illecita con capibanda che non si parlavano da anni; esecutori che nemmeno si conoscevano e la cosa piu’ divertente finanziatori europei!!! come se i 950 euro inviati in una sola occasione ad uno degli imputati fossero una consegna cruciale per il finanziamento di azioni sovversive (case sicure, macchine, armi, documenti falsi ecc.). Quanta immaginazione questo personaggio; ma si sono spinti oltre con l’ invenzione di connessioni tra uno dei presunti capibanda con il pachistano detenuto nell’ ambasciata degli Stati Uniti per presunte tracce di TNT, poi rilasciato dopo poche settimane.

Infine, la fantasia aiuta la pianificazione di questa “nuova strategia” soprattutto con la campagna mediatica dispiegata dai mezzi ufficiali di informazione che iniziano a fornire descrizioni dei presunti sospetti della collocazione degli ordigni esplosivi, luoghi che frequentano, profili di ipotetici leader ecc. Le frecciate mirano a persone vincolate a spazi sociali, canali e radio comunitarie, studenti aderenti a idee libertarie, ex detenuti politici, tutti riconosciuti critici del modello neoliberale e solidali coi popoli indigeni, specialmente con la lotta mapuche, nel suo tentativo di mantenere la propria identita’, cosmovisione e territorio. Non sono perseguiti gli atti, ma le idee, le amicizie; biblioteche autogestite, case occupate e spazi culturali, artistici e di incontro comunitario.

Una volta architettato lo scenario, i suoi protagonisti e rispettive caratteristiche fisiche e psicologiche, con l’ opinione pubblica manipolata a dovere, e’ tutto pronto per il colpo repressivo; erano passati due mesi da quando Peña aveva assunto la direzione del montaggio giuridico-poliziesco. Con le stesse cartellette, gli stessi dialoghi, luoghi, autori, una rinforzata sceneggiatura incriminatoria, la spettacolare operazione irrompe nei canali televisivi la mattina del 14 agosto.

Dopo il nostro arresto, la procura ha chisto tre giorni per la formalizzazione dei fatti accusatori, cosa che nella pratica avrebbe dovuto concretarsi lo stesso giorno dell’ inizio della detenzione. Successivamente richiede un periodo di 180 giorni (6 mesi) di reclusione preventiva fino alla chiusura dell’ indagine, periodo terminato il 14 febbraio 2011, giorno in cui si notifica che la procura ci sottomettera’ ad una nuova formalizzazione il 16 marzo 2011; tutto questo rende ancora piu’ strano tutto il processo. Nulla ci dice che Peña non chiedera’ altri 6 mesi di ulteriore detenzione necessaria al suo puzzle poliziesco.

In questi lunghi mesi non solo siamo stati rinchiusi 22 ore al giorno in celle individuali di 3x2 metri, abbiamo ricevuto la unica visita settimanale dei familiari in spazi ridotti privi di luce naturale, ma abbiamo vissuto sulla nostra pelle la tortura inflitta dai funzionari dello stato. Come esempio dell’ accaduto valga il campione di DNA estratto con la violenza a ciascuno degli imputati l’8 ottobre 2011, da parte di professionisti del servizio medico legale con agenti LABOCAR, DIPOLCAR e gendarmi, per essere confrontato con campioni raccolti nei luoghi delle esplosioni. Questa “prova scientifica” non evidenzia nessuna relazione tra noi e quanto raccolto nei luoghi dei fatti.

D’ altra parte siamo testimoni di come le prove immagazzinate nelle cartelle investigative si sorreggano su congetture poliziesche basate su amicizie, legami familiari o partecipazioni a marce pubbliche, attivita’ politico culturali e concerti; ed anche fosse cosi’ in questo continuo ipotizzare, vale la pena segnalare che tra tutti gli imputati non ci conoscevamo fino al giorno dell’ arresto, per cui e’ impossibile che formassimo alcuna ipotetica “associazione terroristica”, ancor meno una organizzazione.

Segnaliamo che in nessuna delle perquisizioni realizzate e’ stata trovata nessun tipo di prova o materiale  che indichi la fabbricazione di artefatti esplosivi, neppure esistono impronte digitali o prove filmiche che accusino nessuno degli imputati.

Di fronte ai vizi ed aberrazioni giudiziarie, cartellette segrete, intercettazioni telefoniche ai nostri avvocati, il continuo utilizzo di testimoni protetti con antecedenti psichiatrici, come Rodrigo Vera Morales e Gustavo Fuentes Aliaga e per quello che abbiamo appena esposto, abbiamo deciso di cominciare uno sciopero della fame da mezzanotte del 21 febbraio 2011 esigendo:

1- LIBERTA’ IMMEDIATA

2- TERMINE DEL MONTATURA GIURIDICO-POLIZIESCO

3- TERMINE DELLA LEGGE ANTITERRORISTA EREDITATA DALLA DITTATURA MILITARE E PERFEZIONATA DALLA DEMOCRAZIA

4- TERMINE DELLE DETENZIONI PREVENTIVE E REALIZZAZIONE IMMEDIATA DI PROCESSI GIUSTI

NO ALLE MONTATURE MEDIATICHE, GIURIDICHE E POLIZIESCHE!!!
LIBERTA’ A TUTTX LE\I PRIGIONIERX POLITICX
CILENX E MAPUCHE!!!

Santiago, 21 febbraio 2011


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On the 14th of august 2010, the Public Minister, working in cahoots with the district attorney´s office of metropolitana sur, dictated a series of arrest warrants and raids, focusing police terror on private homes and social centers. The immediate effect being the arrest of 14 people in a repressive strike which came to be known as the “caso bombas” (bomb case). The arrested are accused of pertaining to an apparent illicit terrorist organization created in the irrational minds of some “legal rights specialists” and today they continue to have us behind bars. The investigation into the “caso bombas” began approximately 5 years ago. Under the Bachelet administration the state appointed 3 district attorneys to exclusively investigate and discover the authors of each and every one of the bombs that had been placed in financial, police, public service, or any other institutions. In the five years that followed they filled 43 folders with dates from police sources, criminal experts, protected testimonies, declarations, surveillance of suspects, their families and places, telephone taps, and raids on specific places and social libraries (all of which were subsequently raided on the morning of the 14th). With all this information none of the judges or district attorneys decided to incarcerate anyone. The evidence wasn’t conclusive enough, it was speculative and didn’t allow for the identification of anyone responsible for the placement of any of the bombs. On top of that, the district attorney Xavier Armendáriz declared, before the anxious Ministry of the Interior of the time that; “…its necessary for us to act cautiously in our investigations due to the weakness of our evidence....” especially when “…the authors of the bombings don’t belong to violent cells in and of themselves, rather they form part of loosely knit splinter groups without a leader....” (Emol 27 November2009). The apparent “following of the rules” in terms of the investigation came to an end on the 14th of June 2010 when, having removed Armendáriz through pressure by the Ministry of the Interior, Rodrigo Hinzpeter appoints Sabas Chahuán as head district attorney. That´s how the district attorney Alejandro Peña appears on the scene, described by the newspaper La Tercera as “…a walking paradox, the fusion of judicial and police bureaucracy with the fantasy of being able to juggle the two combined in one person.”. With this presentation the montage begins. The district attorney develops a new strategy without keeping in mind the human costs that his actions will accrue. If the old district attorneys weren´t able to recognize or identify the culprits then he would invent them or, by any means necessary, make the pieces fit in his new “hard-line investigation”. Structuring the infamous illicit organization with leaders who haven’t spoken in years and grunts that don’t even know each other and- the funniest part of it all- European financiers!!!! as if 950 euros sent on just one occasion to one of the accused would fund such subversive actions (a safe house, cars, arms, false documentation) What a great imagination this guys has! They even invented a link between one of the leaders and the Pakistani man that was arrested and then let free a couple of weeks later at the US Embassy for having TNT residue on his person. Finally, the fantasy helps to plan the “new strategy.” Especially in terms of the mediatic campaign set about by means of official information and recompilation of data regarding those apparently suspected placing explosive devices. Information such as frequented spaces, profiles of suspected leaders etc. The sights are set on people that can be linked to social spaces, community radios and stations, students professing libertarian ideals, ex political prisoners, all recognized critics of the “neo-liberal” model, and people in solidarity with struggling peoples- especially the Mapuche in their desire to maintain their identity, worldview and territory. They aren’t persecuting actions but ideas, relationships, autonomous libraries, squats, and cultural, artistic and community spaces. Once the theatrical stage is set with it´s protagonists and their corresponding physical and psychological characteristics and a perfectly constructed public opinion, a repressive strike is unfurled. At this point two months had past since Alejandro Peña had taken the reins as director of the political-judicial montage. With the same files, dialogs, places, actors and a remodeled incriminatory script the operative spectacle assumes the airwaves the morning of the 14th of Aug 2010. After our arrests the district attorney asks for three days to inform us of the accusations, in theory this should have been done on the same day as our arrest. A posterori he solicits 180 days (6 months) of preventative imprisonment until the end of the investigation. These 180 days were up on the 14th of Feb. 2011. On the 14th of February we are notified that we will be cited on the 16 of March 2011. All of this makes the trial stranger, Alejandro Peña is capable of asking for 6 more months to put together his political puzzle. During these long months, we haven´t just been restricted to a 2x3 meter single cell 22 hours a day with 3 hour family visits once a week in tiny spaces without natural lighting, but we’ve had to endure tortures by the state´s civil servants in first-person. An example of which occurred on the 8th of October 2010 when professionals of Legal Medical Services along with agents of LABOCAR, DIPOLCAR and the police violently extracted DNA samples from each of the accused. These samples were to be contrasted with the DNA samples found at the scenes of the bombings. This “scientific evidence” found no relation between our DNA and that found at the scene. On the other hand, we have seen how the evidence in the investigative files is only held up by police conjecture based on friendships, family alliances or coincidences in public marches or political-cultural activities. On top of all that, it´s important to note that we all didn´t even know each other until the day of our arrests. For that fact alone, its impossible for us to have formed a “terrorist association” and even more impossible- an organization. No evidence or material to fabricate explosive devices was found in any of the raids. There isn´t even any fingerprint or video evidence against any of us. Before the depraved judicial sacrilege, secret files, telephone taps with our lawyers, the use of secret witnesses with psychiatric antecedents like Rodrigo Vera Morales and Gustavo Fuentes Aliaga and with all the before stated we have decided to start a liquid- hunger strike on the 21st o f Feb. 2011 at 00:00 hours. We demand: 1. IMMEDIATE FREEDOM
2. AN END TO THE POLICE-JUDICIAL MONTAGE
3. AN END TO THE ANTI-TERRORIST LAWS DEVELOPED IN THE DICTATORSHIP AND PERFECTED BY DEMOCRACY
4. AN END TO THE INVESTIGATIVE PERIOD AND THE IMMEDIATE REALIZATION OF A JUST TRIAL
[the hunger strike has been taken up by: Monica Caballero, Andrea Urzua, Rodolfo Retamales, Felipe Guerra, Camilo Perez, Carlos Riveros y Francisco Solar] Comunique:




NO MORE MEDIATIC POLICE-JUDICIAL MONTAGES
FREEDOM FOR ALL CHILEAN AND MAPUCHE POLITICAL PRISONERS!

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Comunicado greve de fome líquida

[Aderem à greve: Mônica Caballero, Andrea Urzua, Rodolfo Retamales, Felipe Guerra, Camilo Pérez, Carlos Riveros e Francisco Solar.]
 
Em 14 de agosto de 2010 o Ministério Público por meio da Promotoria Metropolitana Sul, emana uma série de ordens de detenção e invasões, aplicando todo o terror policial a casas particulares e centros culturais, que resulta na detenção de 14 pessoas nesta batida repressiva e comunicacional, conhecida midiaticamente como “Caso Bombas”. Todos acusados de pertencer a uma suposta associação ilícita terrorista criada na irracional mente de alguns “profissionais do direito” e que hoje nos mantém atrás das grades.
Há aproximadamente cinco anos se inicia a investigação do midiático “Caso Bombas”. Assim durante o governo de Bachelet, o Estado destinou três investigadores com dedicação exclusiva e com o objetivo de esclarecer a autoria de cada uma das bombas colocadas em estruturas financeiras, policiais, de serviço público ou outras. Neste tempo se recopilaram mais de 43 volumes com dados de fontes policiais, peritos criminais, testemunhas protegidas, declarações, vigilantes residenciais, perseguição a suspeitos e seu entorno familiar, intervenções telefônicas e invasões de casas e bibliotecas populares (todos os lugares em que a polícia irrompeu na madrugada do dia 14 de agosto de 2010).
Com todo este material nenhum fiscal nem juiz tomou a decisão de encarcerar ninguém. A evidência acumulada não é suficiente, é difusa e não permite identificar aos responsáveis da colocação das bombas. Inclusive o promotor Xavier Armendáriz declara ante as ânsias de resultados por parte do Ministério do Interior da época que “é necessário atuar com cautela investigativa ante as frágeis provas”, mas ainda quando os “autores das bombas não integram células violentas propriamente ditas, senão que se trata de grupos sem organização, nem chefes” (Emol 27 de novembro 2009).
Toda essa maneira de atuar no direito muda em 14 de junho de 2010 quando Armendáriz é retirado do cargo, produto de pressões do Ministro do Interior Rodrigo Hinzpeter e até do fiscal Nacional Sabas Chahuán. Assim, entra em cena o fiscal Alejandro Peña, descrito pelo diário La Tercera como “um paradoxo ambulante, o que resulta da fusão num só ser de burocracia judicial e policial com a  fantasia de um ilusionista”. Com esta apresentação a montagem começa.
O promotor desenvolve uma nova estratégia sem reparar nos custos humanos que esta ação implica. Se antes os promotores que lhe precederam não puderam reconhecer, nem identificar organizações definidas, o fiscal se preocupou de inventá-las e buscar por todos os meios fazer com que as peças se encaixassem em sua nova “linha investigativa”. Estruturar a famosa associação ilícita com chefes aos quais não se falavam há anos; executores que nem se conheciam e o mais engraçado, financiadores europeus!!! Como se 950 euros enviados em uma ocasião a um dos acusados fosse uma grande remessa para ações subversivas (casas de segurança, carros, armas, documentação falsa, etc.). Quanta imaginação deste personagem, inclusive inventaram nexos entre um dos supostos cabeças com o paquistanês detido na Embaixada dos Estados Unidos por supostos traços de TNT e posteriormente posto em liberdade em poucas semanas.
Finalmente a fantasia ajuda a planificação desta “inovadora estratégia”, sobretudo com a campanha midiática, informativa e comunicacional realizada pelo meios de comunicação oficiais da informação que começam a entregar dados dos supostos suspeitos de colocar artefatos explosivos, lugares que freqüentam, perfis de supostos líderes, etc. Os dardos apontados à pessoas vinculadas a espaços sociais, canais e rádios comunitárias, estudantes que aderem a idéias libertárias, ex-presos políticos e todos reconhecidos críticos do modelo neoliberal e solidários com a luta dos povos, em especial com a levada a cabo pelos Mapuches em seu anseio por manter sua identidade, cosmovisão e território. Não se perseguem atos senão idéias, relações de amizade, bibliotecas autônomas, casas okupadas e espaços de cultura, arte e de encontro comunitário.
Uma vez desenhado o cenário teatral, seus protagonistas e correspondentes características físicas e psicológicas, com a opinião pública perfeitamente moldada, o golpe repressivo se desata; para então havia transcorrido 2 meses desde que assume como diretor da montagem jurídico policial Alejandro Peña. Com as mesmas pastas, os mesmos diálogos, lugares, atores e um renovado guia incriminatório e espetacular operativo toma os canais televisivos na manhã do dia 14 de agosto de 2010.
Logo de nossa detenção a promotoria solicitou três dias para formalizar-nos dos fatos acusatórios, situação que na prática deveria realizar-se ao mesmo dia da nossa prisão. Posteriormente solicita um prazo de 180 dias (6 meses) de prisão preventiva até o término das investigações, prazo que acabou em 14 de fevereiro de 2011, dia em que nos notifica que a promotoria bis submeterá a uma nova formalização em 16 de março de 2011, tudo isso encarece ainda mais este julgamento. Nada nos disse que Alejandro Peña solicite mais 6 meses como prazo para armar seu quebra-cabeça policial.
Nesses longos meses não só permanecemos 22 horas diárias em celas individuais de 2×3 metros, visitas 1 vez na semana com nossos familiares durante 3 dias em reduzidos espaços sem luz natural, senão que também vivemos na própria carne a tortura dos funcionários do Estado. Como mostra, em 8 de outubro de 2010 profissionais do Serviço Médico Legal, mais agentes de LABOCAR, DIPOLCAR e agentes extraíram violentamente amostra de DNA de cada um dos acusados, para ser contrastadas com as  amostras recolhidas nos lugares dos bombaços. Esta “prova científica” não produziu nenhuma relação entre nós e o encontrado nos lugares do acontecido.
Por outro lado, somos testemunhas de como as evidências nas pastas investigativas só se afirmam em conjecturas policiais baseadas em amizades, laços familiares ou concorrência à marchas públicas, atividades político-culturais e sons; ainda assim neste contínuo suposto, cabe assinalar que entre todos os acusados não nos conhecíamos até a nossa detenção, assim, é impossível que conformemos alguma suposta “associação ilícita”, menos ainda uma organização.
Cabe assinalar que em nenhuma das invasões realizadas se encontrou algum tipo de evidência nem material para a fabricação de artefatos explosivos, tampouco existem provas digitais ou gravações que inculpem a nenhum dos acusados
Ante os vícios e aberrações judiciais, pastas secretas, intervenções telefônicas a nossos advogados, a contínua utilização de testemunhas protegidas com antecedentes psiquiátricos como Rodrigo Vera Morales e Gustavo Fuentes Aliaga e por tudo anteriormente exposto, decidimos começar uma greve de fome de caráter líquida a partir das 00:00 horas do 21 de fevereiro de 2011 exigindo:
1. Liberdade imediata
2. Término da montagem jurídico-policial
3. Fim da lei anti-terrorista herdada da ditadura e aperfeiçoada na democracia
4. Fim dos prazos investigativos e realização imediata de um julgamento justo
 
Não mais as montagens midiáticas, jurídicas e policiais!
 
Liberdade a todos os presos políticos chilenos e Mapuches! 
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COMUNICADO N°3 DE GREVE DE FOME

A cada dia que neste premiante claustro revisamos as "provas" que se apresentam nos mais de 50 tomos da pasta de investigação do "caso bombas", mais razões e força encontramos para continuar com nossa firme convicção de manter nossa greve de fome que começamos no 21 de fevereiro para conseguir nossa tão almejada liberdade.
São 5 anos de monitoração, perseguições e locais fixos de vigilância onde ficaram impressos todos e cada um de nossos movimentos. Espionagem a cargo de centos de funcionários formados em várias equipes de elite da Polícia de Investigações e Carabineros, coordenados pela Agência Nacional de Inteligência, os que acumularam 60.000 grampos telefônicos (1), onde nossa privacidade nunca foi importante. Tudo dirigido por uma equipe de fiscais com dedicação exclusiva, que pediram assessoria a especialistas italianos em grupos antisistêmicos e solicitaram ajuda até mesmo ao FBI para desarticular a dissidência.
Quais são as irrefutáveis provas que todo esta gigante aparelhagem repressiva esgrime para nos inculpar? Só como uma amostra, não para nos extender vamos exemplificar com:

1. Uma foto de Felipe Guerra onde se vê ao jovem escrevendo seu apelido e desenhando uma bomba tipo ACME na beira do mar.
2. Uma conversação telefônica entre Rodolfo Retamales e a mãe de seu filho, onde perguntava a ela se tinha alimentado o gato e se seu filho continuava dormindo. Isto, de acordo com a fiscalia é a prova de que estavam comunicando-se "em código".
3. Um esquema de planificação encontrado no computador de camilo Pérez tamayo, com objetivos específicos e transversais, materiais a utilizar, etc. Estas planificações pedagogicas são requisito em todas as escolas para organizar o ano escolar e atingir os conteúdos mínimos obrigatórios de ensino. De acordo com os fiscais isso sería o "plano criminoso" da organização, nunca mencionaram que o imputado estudou Pedagogia Básica na Universidade.
4. 44 imagens georeferenciais de atentados ocorridos nos últimos anos. Segundo a fiscalia essa "prova" demonstraria a altíssima tecnologia usada na preparação dos ataques. O que se "esqueceram" de mencionar na formalização é que estes arquivos não foram criados por nenhum imputado, mas por designers do jornal La Tercera e foram baixados de seu site na internet.

Como os leitores podem ter percebido, nenhuma das "provas científicas" nos situa no lugar de nenhum atentado, não tem filmagens, nem digitais, nem mostras de DNA, não há químicos nem materiais para fazer artefatos explosivos em nossas casas invadidas e vasculhadas no 14 de Agosto, nenhuma das provas é categórica, apenas suposições e sonhos de um fiscal desesperado por fama e glória que nos tem presxs faz mais de 200 dias sem nenhuma prova concreta.
Somos acusadxs de associação ilícita (formação de quadrilha) terrorista somente por viver e visitar casas okupas e bibliotecas libertárias. O que tentam é ilegalizar a amizade e criminalizar os afetos entre indivíduos que tem idéias emancipadoras similares e dos quais, pelo menos a metade, NÃO se conheciam antes da formalização.
Se bem não se demonstrou nossa responsabilidade nos ataques, o governo nos condenou faz tempo. O ministro de interior Hinzpeter vem pedindo reiteradamente resultados ao Fiscal Nacional, que cedeu a suas pressões e mudou o antigo fiscal para colocar em seu lugar ao fiscal Peña que em tão somente 58 dias e com as mesmas "provas" que o fiscal anterior "resolve" o intrincado caso, enquanto risoño e satisfeito, o Presidente do Chile Sebastián Piñera declara: “Me apraz que nossas forças de ordem e segurança tenham conseguido capturar a um bando que agia como uma associação ilícita para colocar bombas e aterrorizar a população"(2). Em qualquer lugar do planeta estas palavras denotam que não existem garantias judiciais neste caso. Mas desde que o governo asseguram ridículamente que estas palavras não são uma pressão para os juízes e que "teremos um julgamento justo”(¿!).
Obviamente este caso tem vários sinais; o primeiro é que pretendem vender à cidadania a imagem e que a investigação está avançando e que os numerosos recursos esbanjados en controle e vigilância não foram desperdiçados. E o segundo sinal é que para todo aquele que seja dissidente, individual ou coletivamente, que entenda que será perseguido sem piedade pelas autoridades.
O poder tenta fazer dos atentados a instituições e símbolos do capitalismo uma "pequena Bagdá", argumentando que "aterrorizam à sociedade". Nada mais distante da realidade! Não existe nenhum atentado contra as pessoas nem ataques indiscriminados contra a população. Não conhecemos a sujeito algum que tenha temor ao sair a rua por medo a ser ferido por uma bomba.
Por isso sabemos que a ley antiterrorista é improcedente. Essa funesta lei que tem entre suas atribuições os mundialmente reprovados testemunhas sem rosto, a triplicação das condenas, e diante de uma apelação a unanimidade da decisão dos juízes para sair em liberdade, quando normalmente é com uma maioria simples.
Não consideramos necessário extender este comunicado. Pensamos que ficou claro a debilidade das provas com as que estamos sendo acusadxs, porque desde o começo do "caso bombas" tem sido um castelo de cartas que tem caindo aos pedaços.
Saudamos afeituosamente a todxs xs que tem nos apoiado nestes 7 meses de confinamento e a todxs xs que solidarizam e divulgam nossa greve de fome. para elxs todo nosso carinho e nossa força.
Seguimos exigindo:

1. LIBERDADE IMEDIATA.
2. FIM A ESTA FARSA JURIDICO-POLICIAL.
3. FIM AO PRAZO DE INVESTIGAÇÃO E JULGAMENTO IMEDIATO.
4. NÃO AO PROCESSAMENTO PELA LEY ANTITERRORISTA, ABOLIÇÃO DESTA LEI DITATORIAL.
Santiago, 10 de Março 2011, a 17 días de iniciada a greve de fome.
PUBLICACIÓN EL SURCO


 Compañeros y compañeras, amigos y amigas:
Hoy comenzamos el tercer año de nuestra publicación y en recuerdo a ello hemos elaborado El Surco con un par de páginas adicionales. Los desafíos que enfrenta el anarquismo chileno en el día de hoy son numerosos, y cual de ellos mas complicado. Sin embargo, los ánimos de luchar no decaen. A la constante tarea de difusión de las ideas y el debate anarquista, nos urge hoy hacer todo lo posible para colaborar con la libertad de nuestros compañeros procesados por el montaje “Caso Bombas” que, aunque Usted no lo sepa, están en Huelga de Hambre desde el 21 de Febrero.  Independiente de cualquier diferencia está la solidaridad, no todos somos idénticos, ni queremos serlo, pero esto no debe poner frenos a una lucha que va mucho más allá, que no es sólo nuestra, que es de todos quienes padecemos el control social, la dominación y las aberraciones de este sistema moderno de esclavitud. Las acciones se asumen, las mentiras no. Esperamos que esta edición de El Surco, colabore con el debate y la propagación irrespetuosa de las ideas anarquistas.
Grupo Anarquista El Surco
Santiago, Región chilena, Marzo de 2011

Sumario El Surco nº24, Marzo 2011
-         Editorial: Por qué escribimos.
-         Anarqlat. 14 años del foro (A) latinoamericano por email.
-         La caída del “Faraón” Hosni Mubarak y la expansión de la revuelta en el mundo árabe.
-         Ni en sueño: Temuco y los vendedores ambulantes en píe de guerra
-         Menalkiawn (Andar en libertad). Por la profundización de una práctica contra el sistema penitenciario
-         “Caso Bombas”. La nueva forma de reprimir.
-         Huelga de hambre de los procesados por el “Caso bombas”
-         Hostigamiento policial a los que están en la calle
-         Del encierro a la solidaridad. Campañas y comités pro-presos entre los anarquistas criollos.
-         Del “fetichismo obrero” y “el clasismo libertario” aclarando dos puntos.
-         La casa del estigma, poema
-         Destruam et aedificum, poema
-         Ciencia y anarquía, de Paul Feyerabend
-         Karadima inculpado por el vaticano
-         Contra el chauvinismo clasista (Parte I)
-         Reseñas: Magno Espinoza. Pasión por el comunismo libertario de Sergio Grez y Muerte accidental de un anarquista por Dario Fo
-         Silueta de agitadores: Juan Onofre Chamorro
-         La insurrección de Kronstad en 1921. O cuando el Partido Comunista ahogó una revolución.

Puedes descargar El Surco desde:
http://srhostil.org/elsurco/

Recuerda preferir, si está en tus posibilidades, la edición en papel de la publicación para ayudar a sostener su periodicidad mensual.

Que lo disfruten, salud y anarquía!
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Carta al Señor Ministro del Interior

Extraído de EL Ciudadano
(texto escrito en septiembre dell 2010, a un mes del secuestro de nuestrxs compañerxs)
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Señor Ministro:

      He analizado ciertas cosas que me gustaría compartir con UD.

     En primer lugar siento una nausea tremenda por cómo ud. hace llegar sus ideas a nosotros, ciudadanos de a pie y a veces de avión. Siento que ud. es tremendamente violento. Su postura sacerdotal, invitando, con sus manos cerradas, al diálogo sacuden mis entrañas.

     Ud. tiene una especie de aura comisarial que ya la quisiera el propio Bush. Andan por ahí no más. Sabemos que ud ha sido el más enérgico catalizador de las políticas de seguridad de la derecha. Yo le pregunto ¿quién ahora podrá mantenernos seguros de ud.? Me parece que ha sido, últimamente, un desfachatado impulsador de todo lo que tiene que ver con la pérdida de nuestros derechos. Por su puesto que no es que yo crea en ellos. Sin embargo hay cosas en las que tenemos el deber de defender. Su postura, por supuesto no es más de la que el que defiende la vida por su valor intrumental, y nada más. Ud. es el que ha impulsado no sólo esta gran máquina de producir vidas sin vida, sino que a la vez una inmensa máquina de la muerte, de la que ud., sabe, está manchado.
    
     No puedo creerle a ud. Sus palabras vacías no son más que un acto de teatro de mala, muy mala muerte. Mire que andar encerrando a chiquillos con montajes como los de la dictadura. Nosotros tenemos el recuerdo fresquito de aquello. Todavía nos acordamos de los 119, de ese fraude, de ese montaje desgraciado que uds. crearon. Montaje y matonaje que hicieron para acabar con el sueño de libertad de un país entero.

    Hoy día Uds., deseosos de llegar a todos lados, quieren e impulsan nuevamente esa política de las mentiras, creadora de ilusiones y pasiones. Ud. ha inventado todo un cuento. Un gran cuento en el que células de su propio cuerpo se resisten a seguir viviendo enfermas. Ud. ha creado este gran evento llamado terrorismo, solamente por el miedo que ud. tiene que el cuerpo deje de ser cuerpo y derive en un incontrolable derroche de producción propia. Ud. tiene miedo de que el cuerpo produzca sus propias salidas de la mortandad anunciada. ¿Por qué señor Ministro? ¿Por qué tiene miedo de esas células, pequeñeces moleculares que se encuentran de vez en cuando, en un flujo que ud. sabe es incompatible, invencible? ¿Por qué señor Ministro reprime eso que ud. ha creado?

     Señor Ministro, su miedo, su terror no es más que a la libertad. Ud. está destinado a servir a los ricos, a los verdaderamente ricos de este país, y ud. quiere que todo el mundo, tal cual ud. lo hace, sirva para que esos ricos ganen más y más plata. Ese es su miedo. Ud no quiere enfrentarse a ese miedo porque sabe que lo vencerá y que no soportará esa carga de libertad que se necesita para dejar de ser un sirviente.

     Señor Ministro, yo le quiero hacer mis descargos. Yo soy un ciudadano de a pie, sin tapujos y sin embrujos. Demasiado benevolente como para callar. Demasiado minúsculo como para investir de libertad a todo este mundo. Sin embargo, señor Ministro, creo que esas células de las cuales ud. habla, ya han dejado su huella en el cuerpo. El problema señor Ministro es que mientras ud. siga sintiendo ese miedo al descontrol de esas células creará más y más montajes, más y mas encierro, más y más cadenas.

     Señor Ministro, ud. sabe que esa carrera es a muerte. Ud. sabe que su necesidad de salud le jugará en contra. Ud. sabe que esa estupidez que ha inventado le llevará tarde o temprano al suicidio.

     Mientras tanto, espero que esas células dejen de ser células y se conviertan en esporas y que al primer viento de libertad puedan escapar de este cuerpo viejo que tiene miedo de morir. Ese cuerpo viejo al que le aterra saber que es finito. Sabe señor Ministro, al final, es sólo eso. Ud. sabe que este cuerpo no da para más y que esas células ya han dejado de pertenecer al cuerpo y se han convertido en esporas de otra cosa, en cáscaras de otro huevo, en virus de otra naturaleza. Ud. sabe que este cuerpo está en sus últimas y que la muerte se le viene encima, se le acerca. Ud., señor ministro quiere ser el doctor que mantenga con vida a este cuerpo. Sin embargo, como doctor de la muerte ud., sabe que la muerte es inminente.

     Esas células, como ud. le llama, muy intuitivamente saben, o parecieran intuir, que el cuerpo se muere a pedazos. Que cae, o quizás que nunca fue un cuerpo, y que toda esa ilusión no es más que un cuento de dominio, un cuento entre muchos cuentos. Pareciera ser que esas células, son ya otra cosa, no ya cuerpo, no ya órganos o partes de un cuerpo, sino eternas luciérnagas que se abalanzan juntas para sentir la alegría de vivir libres.

     Eso es lo que yo le quería decir, señor Ministro. Eso es lo que yo quería decirle, a ver si ud. comprende que nunca va a tener el control de todo. Que nunca podrá someter a todos al régimen de ese Dios de unos pocos. Ud. sabe eso y tiene miedo que la historia se repita, ud. sabe eso y tiene miedo de que el viento haga volar las esporas de la libertad luciérnaga. Pero sabe Ministro, ud. no ve a esas luciérnagas, ya no las ve, porque ellas han dejado de volar en la noche. Ellas han dejado de tener luz, han dejado de ser lo que son. No hay más células, no hay más luciérnagas. Sólo esporas, como la de los hongos alucinógenos. Asexuadas, infinitamente pequeñas, infinitamente también más nocivas. Nocivas eso si, sólo para ud. señor Ministro, sólo para ud. estas esporas sólo le afecta a ud. A nadie más.
Sin otro particular se despide.
Arturo Defasso
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Aporte Solidario
CARCEL DE ALTA SEGURIDAD
INHUMANIDAD, REPRESION Y REBELDIA
“Ya no es sólo el cuerpo, es el alma.  A la expiación que causa estragos en el cuerpo debe suceder un castigo que actúe en profundidad sobre el corazón, el pensamiento, la voluntad, la disposiciones”.
Michel Foucault, “Vigilar y Castigar”


La prisión política es uno de los recursos de que dispone el poder para reprimir la disidencia, especialmente aquella que se alza contra su monopolio de la fuerza. El encierro de las y los opositores existe desde que la sociedad se divide en clases. Los castigos más comunes para aplastar cualquier expresión organizada capaz de cuestionar la dominación de los dueños del capital fueron el genocidio, el crimen político, los largos confinamientos carcelarios, la relegación, el exilio y el entrañamiento.
CACERIA DE LXS REVOLUCIONARIXS: ANIQUILAR CUERPOS E IDEAS.


La cárcel de alta seguridad (CAS) de Chile fue construida durante la llamada “transición a la democracia” periodo de continuidad del modelo económico neoliberal, la permanencia de la institucionalidad dictatorial y la impunidad para los violadores de los DD.HH. los gobiernos sucesivos de la concertación combatieron la disidencia social y el accionar político militar de las organizaciones rebeldes, aplicando la ley de seguridad interior del estado- ampliamente utilizada por la dictadura militar- pero ademas esta vez la “enriquecieron con el concepto de seguridad ciudadana, mejor adaptado a las condiciones del periodo post- dictadura. Comenzando así un tortuoso (hasta hoy) proceso de “pacificación”, amparado por una campaña comunicacional que justificara esta estrategia. La utilización frecuente en los medios de comunicación de conceptos como “delincuente terrorista” o “delincuente subversivo “busca concitar la adhesión y simpatía de la sociedad a los procedimientos policiales y avalar el castigo ejemplarizador que se plateaba para lxs sobrevivientes.
El CAStigo para lxs sobrevivientes
La construcción de la cárcel de Alta Seguridad (La CAS) en el gobierno de Aylwin se construyo sobre la Av. Pedro Montt – muy cerca del centro de Santiago- fue a comienzos del año 1993, como los presos “comunes” de la hacinada ex penitenciaria pudieron ver desde sus celdas los progresos de la maquinaria pesada que construía un recinto penal que fue considerado como inédito en la historia penitenciaria del país.
Para el diseño, el ministro de justicia, Francisco Cumplido y el ministro del interior, Enrique Krauss, se hicieron asesorar por especialistas en recintos penales especiales para “terroristas”, la policía española y los servicios de inteligencia secretos italiano y alemán. Dicho diseño se inspiró según dijeron, en las “experiencias recogidas en Inglaterra, Irlanda, Alemania e Italia” Lo que no dijeron es que la experiencia Europea había demostrado que este tipo de establecimientos penales “…generaba 2 conductas asociadas, el suicidio y el desquiciamiento, como había ocurrido en Irlanda y la prisión de Stammheim en Stuttgart con militantes del IRA y la RAF[1] respectivamente”, producto del aislamiento o la llamada “tortura blanca” que priva a la prisionerx de toda experiencia sensorial.
El gobierno de la concertación concibió para lxs presxs politicxs una cárcel en la cual se aplicaría un régimen disciplinario especial, basado en la segregación interna y externa. Una cárcel que incorporó los fundamentos teóricos y el diseño estructural del panóptico y los últimos avances de la criminología y el castigo carcelario, que tuvo como propósito destruir a la prisionerx politicx, aislandolx de su entorno familiar y social y de sus organizaciones. Es desde el 1º momento, que lxs presxs politicxs enfrentaron a la cárcel con sus propios cuerpos, pero también con ideas. Criminalizadxs por la campaña de difamación orquestada por la prensa.
La CAS sería entonces, el lugar preservado para quienes, en la década de los 80 y los 90, habían participado en acciones armadas, es decir, para aquellos que militaban en grupos o mov. revolucionarios “no renovados” “no pacificados” “intransigentes” “rebeldes” “subversivos” “extremistas”.
Aun en el día de hoy, año 2011 la CAS persigue los objetivos de exterminio de lxs presxs a través del olvido, criminalización de sus organizaciones, un castigo ejemplar y sin perdón posible para el “terrorista” y su aniquilamiento físico y mental.


Hoy en día se mantiene a varixs compañeros libertarixs secuestradxs:

Mónica Caballeros: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); Secuestrada en el C.P.F., en el SEAS, cumpliendo prisión preventiva de 180 días.

Andrea Urzúa: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); Secuestrada en el C.P.F., en el SEAS, cumpliendo prisión preventiva de 180 días.

Pablo Morales: Secuestrado en el M.A.S. de la C.A.S. cumpliendo prisión preventiva de 180 días, formalizado por asociación ilícita.

Rodolfo Retamales: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); Secuestrado en el M.A.S. cumpliendo prisión preventiva de 180 días, formalizado por asociación ilícita.

Vinicio Aguilera: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); Secuestrado en el M.A.S. de la C.A.S. cumpliendo prisión preventiva de 180 días, formalizado por asociación ilícita.

Felipe Guerra: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); Secuestrado en el M.A.S. de la C.A.S. cumpliendo prisión preventiva de 180 días, formalizado por asociación ilícita.

Carlos Riveros: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); En "libertad" pero con medidas cautelares, formalizado por asociación ilícita.

Camilo Pérez: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); Secuestrado en el M.A.S. de la C.A.S. cumpliendo prisión preventiva de 180 días, formalizado por asociación ilícita.
Francisco Solar: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); Secuestrado en el M.A.S. de la C.A.S. cumpliendo prisión preventiva de 180 días, formalizado por asociación ilícita.

Omar Hermosilla: EN HUELGA DE HAMBRE (desde el 21 de febrero del 2011); Secuestrado en el M.A.S. de la C.A.S. cumpliendo prisión preventiva de 180 días, formalizado por asociación ilícita.

Cristián Cancino: En "libertad" pero con medidas cautelares.

Diego Morales: En "libertad" pero con medidas cautelares.

Candelaria Cortez: En "libertad" pero con medidas cautelares.

Iván Goldenberg: En "libertad" pero con medidas cautelares.


C.P.F.: Centro Penitenciario Femenino
S.E.A.S.: Sección de Alta Seguridad
C.A.S.: Cárcel de Alta Seguridad
M.A.S.: Módulo de Alta Seguridad
Medidas Cautelares: Arraigo nacional, prohibición de comunicarse entre sí, firma semanal, prohibición de visitar a lxs detenidxs y de acercarse a los centros sociales y okupas allanados.


Para ellxs la prensa creo, además, el concepto del “delincuente terrorista” o “delincuente subversivo”.
La CAS se construyo al interior de la penitenciaria, es una cárcel al interior de otra cárcel invisible a la mirada de la transeúnte que pasa frente a sus altas murallas. Una cárcel que esta lejos de la sociedad, no tanto por su distancia física, sino por la voluntad de ocultamiento de invisibilidad “habitamos un lugar paradójico, un lugar sin lugar reconocido, un punto invisibilizado y, a la vez, ejemplar. Un modelo de tumba y monumento que al final, devino en un gran cubo de cemento”[2]
Es decir, para lxs allí reckuidxs, significa estar marginadx totalmente de la sociedad por medio del olvido, del silencio, del aislamiento extremo. “Desde el punto de vista arquitectónico, esta cárcel es lo contrario a una cárcel común. La CAS no se ve, es una cárcel invisible… esta cárcel está en el vientre del vientre, es decir, está absolutamente oculta a los ojos de la sociedad, porque su objetivo es la desaparición en el olvido de la gente que allí se encuentra. Los delitos cometidos por los que están dentro no pueden ser perdonadxs, no hay lugar allí para el perdón, no hay lugar allí para un vínculo con la sociedad, su finalidad es el aniquilamiento total y absoluto de lxs rexs e incentiva, ademas la ausencia de posibilidades de inserción. Es decir, en este país es mas peligroso un “terrorista” como normalmente se califica a las personas que están en la CAS, que un violador o un pedófilo- esta cárcel fue pensada para destruir la imagen rebelde y subversiva de un grupo de jóvenes consideradxs como los mas peligrosos del país[3]
Como vemos la CAS, y toda cárcel, tiene el triple objetivo de: encerrar, castigar y aniquilar.
“Unos castigos menos inmediatamente físicos, cierta discreción en el arte de hacer sufrir, un juego de dolores más sutiles, mas silenciados y despojados de su fasto visible”
Michel Foucault, Vigilar y Castigar.
Este recinto, dependiente de gendarmería de Chile, entró en funcionamiento el 20 de febrero de 1994, aunque el decreto ley que lo creó el 25 de febrero de 1994 sólo fue publicado en el diario oficial el 10 de mayo del mismo año.
“Toda la circulación interna está controlada a través de las rejas y puertas operadas por funcionarios o por dispositivos electrónicos y cámaras de circuitos cerrados de TV que dominan todo el trayecto de los pasillos y puntos clave. Este mismo tipo de cámaras se ubica en comedores, patios y pasillos de los pisos. A eso se le agrega la presencia permanente del personal interno de gendarmería y casetas de control y de vigilancia ubicadas a la  salida de cada módulo, vidrios polarizados, portones eléctricos y segregación” (descripción de los presos de la CAS)
La cárcel de alta seguridad tal como está concebida, no persigue la rehabilitación sino la destrucción psíquica de los allí confinados por ser considerados altamente peligrosos y podríamos decir; no aptos para ser reintegrados a la sociedad.[4]
Sin embargo, el riguroso sistema disciplinario de la CAS  no los ha aniquilado, porque “en la comunidad de presxs politixs existen ciertos patrones de existencia que les permiten resistir. Es decir, su resistencia esta directamente relacionada con lo que he llamado practicas de evasión… que ayudan de cierta manera a anular el objetivo de la construcción bien pensada para este recinto”[5].
Lsx presxs políticxs, ademas han sobrevivido a duras condiciones de la CAS porque han resistido cotidianamente al encierro, porque han desarrollado afectos y habilidades, pero sobre todo, porque se han reconocido como parte del continum histórico de las luchas de lxs oprimidxs. Cuestionando la voluntad de exterminio y los mecanismos “normalizadores” del gobierno, sobre la base de que la prisión política es la expresión mas acabada de la normalización social”.


¡!APELAMOS A QUE LA SOLIDARIDAD TRASPASE LOS MUROS DE LA CAS Y LAS                        FRONTERAS!!
Presxs a la calle… abajo los muros de las prisiones!
TEXTO ELABORADO A PARTIR DEL LIBRO “CARCEL DE ALTA SEGURIDAD” DE LA PERIODISTA VICTORIA ZAPATA, EDITORIAL MARE NOSTRUM. CHILE.
RESUMIDO, MODIFICADO E INTERVENIDO POR NOSOTRXS.

[1] Fracción del ejército rojo, organización alemana creada en Europa en los 70 cuando se plantaba en los mov. Obrero y estudiantil la necesidad de la lucha armada como estrategia revolucionaria para vencer el sist. Imperialista-capitalista.
[2] Palabras de Pedro Rosas, ex preso político.
[3] María Emilia Tijoux, socióloga, realizo clases en la CAS.
[4] María Emilia Tijoux.
[5] idem
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KOMPILADO MELODÍAS KONZIENTESVoces Rebeldes Vol I  (2005)
29 bandas de HxC, Punk, Ska, de todo Suramérica, con la participación especial de Hardy Peña, preso político que en ese momento se encontraba en huelga de hambre por su libertad y la abolición de la Ley Antiterrorista.
Descarga y difunde en este Link:
http://www.4shared.com/get/fbLawFhU/Kompilado_1_Voces_Rebeldes.html


KOMPILADO DE REVOLTOSOS CANTAUTORES CUERDAS POR LA AGITACION SOCIAL (2009)
Disco donde recopilamos algunos músicos de antaño y de hoy, y los juntamos en un disco, con el cual queremos que conozcan o que vuelvan a escuchar esas bellas melodías de esperanza y de descontento social.  Músicos de aquí y de allá, frases sin fronteras y letras bañadas de fuego libertario.
Descarga y difunde en este Link:
http://www.4shared.com/file/6rnhYgjL/Compilado_de_Revoltosos_Cantau.html


¡HUYE, HOMBRE, HUYE!

Extraído de Hommodolars
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Xose Tarrío Gonzáles/ Prólogo Marcelo Villarroel

“Y a pesar ke se dobló, nunka se kebró y dejó huellas imborrables”

A modo de prólogo.

     Mucho se dice se muestra, se escribe sobre la kárcel. La mayoría de lo ke se expone redunda en el sensacionalismo indolente de periodistas-policías y cientistas sociales ke sostienen y justifican la institución más perversa kreada para la preservación del Estado moderno y podrida sociedad de klases. Múltiples y cotidianas notas, entrevistas, reportajes y ensayos son parte del menú kon ke se alimenta socialmente el abrumador poder del pensamiento dominante, haciendo que el lenguaje de criminalización de la miseria sea cada vez más drástico y fascista ke el único objetivo perseguido que lo gratifica fielmente en sus intenciones, es aquel que busca el aniquilamiento físico de kienes, por varias razones, debemos enfrentar el encierro como una realidad diaria de sobrevivencia.
     Es akí donde aquello de ke “si naciste pobre naciste condenado”, se convierte en la síntesis más certera para poder describir la crudeza de una existencia naturalizada cruelmente como “normal”. Es akí donde todo lo teorizado, publicado y expuesto, por muy crítico ke pueda parecer se vuelve sólo un producto más de la espectacularización de una vivencia kasi imposible de retratar en su real dimensión por la magnitud del desconocimiento concreto ke se tiene sobre el funcionamiento milimétrico de la prisión y de la infinita impunidad con la actúa el poder en estos lugares de encierro, verdaderos campos de concentración modernos, resumideros, centros de experimentación conductual. Sin embargo y a contracorriente de lo ke muchos kisieran, desde dentro del confinamiento hay voces ke se alzan con una claridad conmovedora ke permite reencontrarse con la certeza de una dignidad humana a toda prueba, imposible de ser kebrada y ke nos señala ke en medio de la oscuridad más lúgubre de celdas y calabozos o entre la asepsia más fría y tecnológica del aislamiento moderno, siempre hay voluntad y conciencias ke iluminan ese kamino de ansiosa búsqueda de libertad ke va mucho más allá del mero hecho de volver a transitar las kalles…
     Es en esta línea ke el esfuerzo de Xosé Tarrio a través de “Huye hombre Hoye” es kisas, de aquellos ke mejor logran retratar-kuestionar-kombatir al todo diario karcelario, convirtiéndose así en un real testimonio de Resistencia ke va muchísimo más allá del mero ejercicio autorreferencial de la escritura. Akí no hay pretensión de literato, de repletar páginas traficadas komo verídicas con historias prestadas. Akí se escribe kon el corazón y masticando odio, kon tinta de sangre, kon el sudor frío recorriendo el cuerpo lleno de nervios, kon lagrimas de impotencia y todo esto con un esencial y salvaje instinto libertario, contagiosa mezcla ke nos hermana a pesar de los miles kilómetros ke nos separan. Hoy Tarrio nos acompaña desde algún lugar del universo… Físicamente hace un años ke ya no está entre nosotras y nosotros. Pero su historia viva del anarkismo subersivo no es la de los políticamente correctos ke se lo pasan de asamblea en asamblea, de okupa en okupa, teorizando, organizando y discutiendo en torno a plataformas, afinidades esperando el “Gran momento de la revuelta”, sino ke en este libro se plasma con desgarradora previsión el estoicismo silencioso de un kombatiente por la vida ke ha sido una y otra vez estigmatizando y difamando komo mero delinkuente para evitar así ke la potencia de su ejemplo se multiplica, komo inevitablemente se ha venido haciendo diferentes lugares del mundo.
     Me toko vivir cerca de 12 años de encierro consecutivos en el mismo tiempo que Tarrio vivía el suyo. Hoy nuevamente estoy tras las rejas hace ya dos años y los libros siempre han sido fieles compañeros, más aún si por historia y por prontuario me toca vivir la prisión dentro de la prisión, vale decir un régimen especial en el ke mis privilegios se reducen a 2 horas de patio al día con custodia directa de 24 hrs. Por tanto, komo fue antes sigue siendo hoy, inevitablemente destino mas cuantas horas diarias a la lectura… una puerta abierta al mundo, una manera de viajar, sed de aprendizaje y mucho más… es así ke “Huye Hombre Huye” es de akellos textos-armas ke valen por miles… han sido años leyendo poemas baratos repletos de consignas lastimeras de viejos presos izkierdistas, así komo testimonio de presos sociales intentando redimirse frente a la sociedad ke los kondena… Pero Tarrio habla haciendo… Resistir, pelear, fugarse, dignidad, Korazon, Kojones… Imaginación, amor, complicidad y lucha permanente… Así es el encierro ke vivimos en Chile, Argentina, Estado Español y donde hayan Rebeldes sociales koncientes de su condición de hijos e hijas subversivas del proletariado. Es vital y necesario ke los y las ke luchan conozcan mucho más de la prisión, ke kienes dicen y hablan de la guerra, se interioricen de kómo hay ke enfrentar la posibilidad cierta de un paso, ni kerido ni buscado, pero altamente posible cuando se activa, se conspira y se vive atakando… No más consignas vacías, ni bravatas al viento, no más improvisación, ni desconocimiento… Sistematizar, aprender, conocer, proyectar paso a paso, persistir pero conociendo kada día poquito más lo ke se vive de este otro lado del Muro ya que nadie sabe kien puede ser el próximo.

“No hay kárcel, ni castigo kapaz de akabar kon sueños de rebeldía y revolución social… Sino es hoy: Kuando? sino somos nosotros: Kienes?” Destruir para konstruir

Marcelo Villarroel, Preso Libertario
Sección de Máxima Seguridad-CAS Stgo. Chile, Abril 2010.







****PROGRAMA RADIAL:
 Escuche todos los lunes desde las 21 hrs. MELODIAS KONZIENTES programa de Kontrainformacion, Comunicados, Audios, Entrevistas, Poemas, Historias, Opiniones, Actualidad, Regalos, todo esto amenizado con Musica Contestataria y Social

(HIP HOP, PUNK, SKA, TROVA, CUMBIA…ETC.)

Todos los Lunes desde las 21 hrs. por Radio Encuentro 107.3 FM en Peñalolen y en directo por Internet

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Pueden también escuchar y descargar programas anteriores desde la misma pagina

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TENEMOS REGALOS GRACIAS A SARRI SARRI, EL SURCO, MAZAPUNK, E.L.A., TERCER MUNDO, Y UNO QUE OTRO COMPLICE…



PROGRAMA LUNES 27 DE SEPTIEMBRE

-ENTREVISTA A SERGIO CATRILAF (PPM EN HUELGA)

-AYUNOS SOLIDARIOS CON LA CAUSA MAPUCHE

-DESDE ISLA DE PASCUA, PUEBLO RAPA NUI LUCHA POR RECUPERAR SU AUTONOMIA

-DESMENUZANDO LA RABIA 8 (POEMAS, CRITICAS Y LIRICAS)

-COMUNICADO DE VINICIO AGUILERA, PRESO ANARQUISTA DEL 14 DE AGOSTO

-PRESXS DEL 14 DE AGOSTO INICIAN HUELGA DE HAMBRE

-ACTIVIDADES SOLIDARIAS

-REGALOS DE MATERIAL LIBERTARIO (ESCRITO, MUSICAL Y AUDIOVISUAL)

-MUSICA INCENDIARIA

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http://www.4shared.com/audio/5Q5qPGTe/PROGRAMA_MELODIASKONZIENTES_LU.html






***AUDIO ENTREVISTA A RADIO DE SAN FRANCISCO, EEUU:


http://www.indybay.org/newsitems/2010/09/26/18659966.php


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